Vous avez souhaité obtenir des informations au sujet du centre de traitement des déchets installé sur les docks, soit pour ce qui concerne des nuisances que vous avez pu constater, soit concernant les projets de développement et d'amélioration de l'entreprise.
Nous vous communiquons donc les données suivantes :
Au sujet des nuisances :
Au cours de la première moitié du mois de juillet, le niveau de la fosse de réception des ordures ménagères était relativement élevé, en raison d’une panne ayant provoqué l’arrêt d’un des fours-chaudière. Des transferts d’ordures ménagères par camions gros porteurs vers d’autres installations de traitement des déchets ont donc été organisés. De plus, des travaux d’amélioration étaient en cours sur le quai de déchargement, ainsi que sur les rampes d’accès des bennes de collecte d’ordures ménagères. Par conséquent, une circulation alternée a dû être mise en place pour réguler le trafic, particulièrement important le lundi 13 juillet, date du courrier. Ces travaux se sont achevés la semaine suivante. Les conditions climatiques survenues à cette période (la chaleur et le vent) ont pu accentuer la diffusion d’odeurs à l’extérieur du site, tandis que les camions stationnaient en attendant de pouvoir accéder au centre d’incinération.
La société TIRU, filiale d’EDF qui exploite le centre pour le compte du Syctom, se montre extrêmement vigilante sur le bon suivi de l’exploitation de cette installation. Le Syctom a demandé à ce que des rondes soient effectuées régulièrement par les salariés de TIRU, et il veille à ce que tous les dispositifs soient mis en œuvre pour maîtriser à l’avenir ce risque de nuisances.
Au sujet des projets de développement et d'amélioration :
Le Syctom, maître d’ouvrage de l’installation, prévoit de réaliser d’ici à 5 ans un ensemble de travaux importants de réaménagement et d’intégration urbaine de cet équipement public. Ces travaux seront réalisés en lien avec Sequano, l’aménageur de la ZAC des Docks, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, et bien évidemment en concertation avec la Ville de Saint-Ouen.
Des études sont menées concernant l’intégration architecturale, l’intégration paysagère et la réduction de l’impact de la circulation des bennes de collecte. Elles prévoient une réduction importante de la circulation des bennes de collecte dans la rue Ardoin, et le dévoiement du trafic sur les quais de Seine (RD1).
En outre, la réorganisation des espaces du centre de traitement de déchets amène à en repenser l’aspect architectural, pour une intégration visuelle plus harmonieuse dans son environnement urbain.
Par ailleurs, un changement dans le procédé de traitement des fumées prévoit le passage à un traitement sec et réduira fortement le panache de fumée en sortie de cheminée.
Nous restons bien sûr à votre disposition,
Bien cordialement,
Muriel Richez
Responsable du Guichet unique d'accueil des nouveaux habitants
Responsable du service des Prestations administratives à la population
Mairie de Saint-Ouen
49, rue Albert Dhalenne
93400 Saint-Ouen Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
01 40 12 86 17
1- 5 ans de délai c'est un scandale ! Les promoteurs nous ont parlés de cela lors de la signature fin 2012, et nous annoncer maintenant 2020 soit un delta de 8 ans ... C'est honteux ...
2- comme j'ai déjà pu vous l'expliquer, passer à un traitement des fumées à sec ne change absolument pas la quantité des rejets atmosphériques. Par contre c'est plus visuel/vendeur donc plus facile pour eux de nous faire taire ... Pour info, ce traitement de fumée a sec était déjà mis en place il y an4/5 ans avant de passer au traitement humide.
Vous pensez que c'est risqué d’emménager labas en sachant que l'usine est a proximité des immeubles?
Quand je parle de risque,je pense a la pollution des cheminées sur nos enfants etc
Vous en pensez quoi?
Il n'y a aucun risque au niveau des docks. Les quelques particules rejetées via la cheminée retombent beaucoup plus loin. J'avais vu des relevés il y a quelques années et les retombées sont par exemple très importantes dans le 18ème. Une personne de l'ARS m'avait également confirmé que le risque était négligeable.
Après quelques mois à vivre en face je ne constate aucun dépôt de pollution sur les garde corps de ma terrasse alors qu' à Paris où on donnait sur une rue très passante, les rembardes noircissaient en quelques jours.
Par contre on a de vrais désagréments avec les odeurs (même si c'est moins le cas que cet été) ou le bruit (même si ça s'est calmé après nos multiples plaintes auprès du commissariat pour tapages nocturnes).
Merci Olivier pour ton retour, je dois emménager allee de paris le 18 décembre.
Quand tu dis des odeurs stp c'est fort comme odeur ou juste leger et dans le quotidien c'est genant?
pour le tapage nocturne c'est plutot des voisins ou des jeunes qui squattent la zone??
merci
Merci Olivier pour ton retour, je dois emménager allee de paris le 18 décembre.
Quand tu dis des odeurs stp c'est fort comme odeur ou juste leger et dans le quotidien c'est genant?
pour le tapage nocturne c'est plutot des voisins ou des jeunes qui squattent la zone??
merci
J'habite dans l'immeuble villa concept. C'est à dire 50m du batiment. je vois la rampe d'accées des camions depuis ma fenetre. Non c'est totalement supportable et encore je parle à l'extérieur car quand je suis chez moi, je n'ai jamais senti aucune odeur.
L'odeur reste légère, après cela dépend de la distance car paradoxalement quand tu es très près tu sens moins les odeurs que un peu plus éloigné.
J'ai plus souvent senti l'odeur dans le parc (alors que j'y suis allé que moins de 10 fois) que quand j'étais dehors près de chez moi.
Le tapage nocturne c'était des "concerts" de klaxon des camions poubelles qui attendaient pour rentrer dans le Syctom. Pendant une période c'était tous les soirs.
Pour les odeurs, on les sent quelques fois en ce moment mais ce n'est pas très gênant. On a eu un épisode par contre très désagréable cet été pendant plusieurs jours.
Merci Raoul pour cette lettre et Sbrave pour cet article.
La lettre est vraiment de la langue de bois et l'article ressemble à un simple communiqué du Syctom ! Ont-ils payé pour diffuser ce communiqué ? Si c'est le cas il faut que ce soit clairement indiqué. Si c'est gratuit on se demande pourquoi Les Echos ne font pas leur travail (vérifier les informations, prendre l'avis des personnes concernées ...).
Il faudrait inviter Laurence Albert pense à mettre une pointe d'esprit critique dans ses futurs textes sur le sujet et à s'entretenir avec nous !
Le Syctom se moque de nous et prend son temps. "Un appel d'offres vient d'être lancé pour demander à des « nez » de prendre des mesures olfactives, et de proposer des solutions aux nuisances. " Vient d'être lancé ? L'article est daté du 25 novembre ! Ca fait des mois et des mois qu'on a des odeurs !
Je pense qu'il ne faut commencer à mettre la pression via la presse et ne pas lâcher l'affaire avec la mairie. Le maire ne peut pas se dédouaner de ses responsabilités au motif qu'il se serait opposé à la construction près d'un incinérateur avant d'être élu : ceci n'a aucun sens. On ne peut pas non plus sous-entendre que nous n'avions qu'à ne pas acheter sachant qu'il y a un incinérateur à côté !
Nous devons exiger que des indicateurs aussi objectifs que possibles soient collectés de façon indépendante et diffusés sans entrave. Et ce pour la pollution comme pour les odeurs. Un nez payé par le Syctom est a priori partial.
Piste d'action 1 : en attendant des indicateurs objectifs essayons déjà de faire nous meme un relevé pour les odeurs dans un tableau excel partagé. Colonnes : date, heure, lieu précis, pseudo du "nez", intensité de l'odeur sur 5, qualification de l'odeur (égout, poubelle, acre...).
Piste d'action 2 : menacer de nous relayer pour manifester bruyamment à chaque conseil municipal, tant que rien de concret ne sera pas décidé (et pas pour dans 6 mois ou dans 5 ans !). Apporter copie du tableau et le crier haut et fort.
Piste 3 : Contacter la presse et lui communiquer le tableau avec une petite présentation de la situation.