Voilà 6 mois, suite à des discussions avec de nombreux voisins, les associations Mon Voisin des Docks et EducEcolo de Saint-Ouen ont entamé une concertation sur le projet d’un composteur de quartier. A cette fin nous avons organisé deux réunions publiques, fait de l’affichage, distribué plus de 2000 tracts d’information, créé un forum dédié à la question, relayé le projet sur les pages Facebook de MVD et d’Educ-Ecolo. Nous avons pris contact et rencontré les responsables de la ville et de Plaine commune, tous deux propriétaires des espaces public, pour fixer un cadre et les conditions de notre projet. Grâce au sérieux et à l’organisation dont bénéficient nos deux associations nous avons reçu le soutien appuyé de la ville. Nous avons d’abord proposé un pré-projet pour collecter les avis et les réactions qui nous ont permis d’ajuster notre proposition. Malgré tout, ce projet reste un test avec la signature d’une convention de un an entre la ville, Plaine Commune et les associations Educ-Ecolo et MVD. A l’échéance de cette convention, le projet sera évalué et renouvelé ou non. Voici donc quelques informations importantes sur le compostage (extraites d’un document édité par le Syctom que vous pouvez télécharger à cette adresse : https://bit.ly/2IMLg1X ), suivies de la présentation complète de notre projet.
Vous pouvez accéder directement aux chapitres de ce document en cliquant sur les liens suivant :
- Le principe du compostage
- Stop aux idées reçues
- Fabriquer son compost est une bonne idée !
- Les raisons d’un composteur de quartier
- Le cadre du composteur collectif
- L’emplacement du composteur
- Le planning de mise en place
- Inscrivez-vous au composteur de quartier
Le compostage reproduit à petite échelle et en accéléré le processus de régénération qui se déroule dans la nature, qui produit elle-même son compost appelé humus.
En théorie, toute matière biologique peut être compostée. Néanmoins, pour un compostage individuel ou de quartier, certains déchets sont à proscrire pour éviter les mauvaises odeurs et les nuisibles :
- viande,
- poisson,
- laitages,
- pain,
- agrumes,
- huître,
- moule,
- huiles
- litière d'animaux carnivores.
Tout le reste (comme les fruits, les légumes, les épluchures, le marc de café, etc.) se composte à volonté.
Le compostage, ça sent mauvais : FAUX
Seul un excès d’humidité ou le dépôt de déchets interdits peuvent créer de mauvaises odeurs. Bien géré, le compost a une agréable odeur de forêt.
Le compostage attire les nuisibles (mouches, rongeurs…) : FAUX
Si l’on ajoute des matières sèches aux matières humides, que le mélange est bien protégé dans son bac et qu'aucun déchet interdit n’est déposé, il n’y pas de risque (pas de viande,pas de rats !).
Fabriquer son compost est une bonne idée !
- Un engrais maison 100% naturel
Composter ses biodéchets, c’est produire vous-même un amendement de qualité pour nourrir vos plantes, votre potager, vos espaces verts…
- Des déchets mieux valorisés
Lorsqu’ils sont jetés avec les ordures ménagères, les biodéchets sont acheminés dans des unités de valorisation énergétique (incinérateur du Syctom qui se trouve dans notre quartier). Les composter, c’est leur permettre de nourrir le sol plutôt que de partir en fumée. Utiliser ses déchets pour composter est une bonne idée, mais ne pas gaspiller les aliments c’est encore mieux. 30% de nos déchets ménagers sont donc ainsi valorisables. En les compostant, vous contribuez à réduire les mauvaises odeurs issue du Syctom voisin. En effet ces déchets souvent très humides sont difficiles à brûler et, s’ ils ne sont pas traités rapidement, sont à l’origine des nuisances olfactives du quartier.
- La nature à domicile
En compostant vos biodéchets, vous reproduisez le cycle de la nature à la maison ou collectivement entre amis. Une activité ludique et riche d’enseignements pour vous et vos enfants.
- Vive la convivialité !
Ceux qui ont déjà fréquenté des composteurs collectifs le savent déjà : un compostage partagé, c’est autant d’occasions d’échanger et de passer des bons moments conviviaux (goûter, plantations…) entre voisins et habitants du quartier.
- Économique et durable
Le matériel est fourni par Plaine Commune (composteur et bioseaux) et permet une économie potentielle sur la collecte et le traitement des déchets de l'ordre de 150€ par tonne. Les collectivités locales sont déjà soumises à une taxe sur le poids de leur déchet. Ces taxes devraient à terme être répercutées sur les habitants comme c’est déjà le cas dans certaines communes. Le compostage permet d’anticiper ce coup supplémentaire inévitable. Notons que le système de récupération des déchets de notre quartier devrait nous éviter cette taxe si nous arrivons à informer, éduquer et empêcher les dépôts sauvages encore trop nombreux.
Les raisons d’un composteur de quartier
- Nous avons fait le choix de vivre dans un éco-quartier, il est donc normal de porter toutes les idées soutenant ce principe.
- Notre quartier présente un espace large et propice à la création d’un composteur collectif.
- Tout le monde n’a pas la place de créer des composteurs d’immeubles.
- Il est plus difficile de se lancer seul dans le compostage.
- Tout le monde, malgré l’envie, ne peut ou ne veut pas posséder un lombricomposteur individuel.
- Pour les plus avancés, le lombricomposteur peut ne pas suffire au recyclage de tous leurs biodéchets.
- En l'absence de commerces, nous avons la nécessité d’occuper l’espace et de l’animer pour éviter que celui-ci soit mal fréquenté ou pas fréquenté. Sans notre mobilisation et nos initiatives, nous prenons le risque que notre quartier devienne un lieu mort, peu voire pas attirant. Connaître ses voisins est une des conditions pour un quartier agréable. Nous connaître permet de nous comprendre, de nous respecter et de nous entraider mais aussi de veiller collectivement à celui-ci. L’aspect convivial d’un composteur de quartier répond à cet objectif.
- Un composteur collectif, visible et fréquenté permet de sensibiliser sur le problème des déchets et donc sur le tri et le respect de notre environnement. Si chacun avait conscience de l’impact de nos déchets, notre quartier serait propre. Composter c’est s’intéresser à ses déchets et apprendre à les trier.
- Le permis de végétaliser, entré dans la loi récemment, montre la volonté des habitants de prendre soin de leurs espaces verts collectifs. Plus qu’une envie, ce permis devient parfois une nécessité compte tenu de la baisse des budgets alloués à l’entretien de nos espaces collectifs. Le compostage collectif et de proximité permet de répondre à cette envie mais permet aussi aux habitants de s’occuper et de se responsabiliser sur le respect de nos rares espaces verts urbains. Le résultat de notre compost peut servir aux espaces verts communs et faciliter la création de collectifs d’entretien.
- L’idée d’éducation a déjà été évoqué dans cette liste. Un composteur de quartier peut servir aux enfants de nos écoles et à leurs encadrants. Néanmoins, il est vrai que nos enfants sont souvent plus conscients que nous de ce défi environnemental. Il est donc probable que ce soit les adultes qui accompagnent les enfants au composteur pour s’informer et apprendre plutôt que l’inverse.
Le cadre du composteur collectif
Le projet est soutenu par la ville de Saint Ouen et, de fait, par Plaine Commune. Mon Voisin des Docks, EducEcolo et les habitants du quartier investis dans le projet se sont fixé des règles et des conditions pour que cette idée soit plus qu’un composteur de quartier mais bien un atout utile pour tous les habitants. Cette liste peut être amenée à être complétée d’ici l’ouverture du composteur.
- Le composteur fera l’objet d’une convention d’utilisation entre Plaine Commune et les deux associations avec une évaluation au bout de un an. Nous partons donc sur une phase test.
- Si le projet, pour une raison ou une autre, ne remplissait pas toutes nos attentes, il serait démonté par les associations et l’espace serait rendu en bon état à Plaine Commune et à la ville.
- Le composteur sera sous la responsabilité pleine et complète des deux associations. Plaine commune, en dehors d’une aide logistique faisant partie de leur prérogative, ne s’occupera pas du composteur et n’en sera pas responsable.
- Les associations s’engagent à s’occuper de l’affichage et de l’information nécessaire et obligatoire autour du composteur collectif.
- Le composteur sera fermé par des cadenas et ouvert uniquement par un minimum de 2 bénévoles. Les utilisateurs devront s’inscrire et souscrire à ces règles et à une charte d’utilisation.
- Les bénévoles animateurs et utilisateurs seront formés, comme le demande Plaine Commune, par un maître composteur qui viendra régulièrement contrôler la bonne tenue du composteur.
- Les associations s’engagent à trouver et entretenir la filière d’approvisionnement en matière sèche (élément indispensable).
- Les animateurs et les utilisateurs s’engagent à surveiller et prendre soin du composteur et de son environnement. Ils feront preuve de pédagogie et seront à l’écoute pour informer les passants et les autres habitants sur le compostage mais aussi sur les déchets de manière générale.
- Les associations s’engagent à mettre en place des plannings d’utilisation grâce à leur réseaux sociaux et messageries ou tout autre moyen de communication qui serait jugé efficace. De leurs cotés, les utilisateurs s’engagent à venir à tour de rôle, une fois par mois au minimum, pour aider à l’entretien du composteur.
- Le compost sera distribué en priorité aux utilisateurs puis, s’il en reste, aux jardins partagés qui en ferait la demande et/ou aux espaces verts de la ville. Le composteur pourra être ouvert à titre individuel pour y déposer ses biodéchets uniquement par les utilisateurs qui auront suivi la formation et qui auront, en plus de leur inscription obligatoire, signé la charte du composteur.
Dans le cadre de notre concertation et de notre pré-projet nous avons identifié plusieurs contraintes dont nous avons tenu compte.
Pour rappel, un composteur n’est pas une poubelle, il s’agit de trois bacs en bois fermés (deux pour le compost et un pour la matière sèche). Ceux ci sont ouverts aux heures régulières d’animations, par le dessus, pour y déposer les biodéchets et s’ouvrent à leur base pour récupérer le compost. Les heures d’ouvertures seront au minimum de deux fois par semaine le mercredi et le samedi. Il a été décidé de commander des bacs plus solides et plus esthétiques que les bacs classiques. Ceux-ci seront renforcés par des plaques de verre type frigo à la base du composteur jusqu'à 20 centimètres sous terre pour prévenir tous problèmes de nuisibles
Contraintes identifiées suite à plusieurs mois d’échanges avec les habitants, les professionnels du compost et les pouvoirs publics :
- Un composteur doit être en contact avec la terre (ce n’est pas une règle absolue mais les composteurs qui ne sont pas en contact direct avec la terre sont beaucoup plus compliqués à gérer).- Il doit bénéficier d’un peu d’ombre.
- il doit être proche d’un point d’eau.
- L’emplacement proposé lors du pré-projet (espace vert du parvis proche de l’angle rue des Bateliers / rue Maurice Audoin) posait un problème visuel à de nombreux habitants donnant sur le parvis.
- Plus particulièrement pour les habitants de l’angle de la rue Batelier et Maurice Audoin : la plupart d’entre eux ne voulaient pas, en plus de la récupération du verre et des cartons, voir s’installer un composteur si proche.
- Des habitants peuvent imaginer qu’un composteur attire les rats et produit des odeurs. Or ce n’est pas le cas d’un composteur bien entretenu, cf. le paragraphe ci-dessus « Stop aux idées reçues ». Mais, pour rassurer les plus inquiets et comme expliqué plus haut, nous allons renforcer le composteur à sa base. La fréquentation du composteur fera d’ailleurs de cet endroit la zone la plus régulièrement surveillée du Parvis sur cette question mais aussi sur celle des déchets sauvages.
- Suite à nos réunions avec les responsables de la ville et de Plaine Commune, nous avons soulevé une incertitude sur les îlots de verdure du Parvis. En effet, ceux-ci n’ont que 30 à 40 centimètres de terre et communiquent directement avec les bassins du Parc. Même si un composteur (à la différence d’un lombricomposteur) ne produit que très peu d’engrais liquide, il a été décidé de ne pas prendre de risque sur la stabilité écologique des bassins.
- En plus d’être à distance des habitations, pour les raisons visuelles déjà évoquées, il fallait aussi que le composteur soit à distance des futurs commerces.
- Pour qu’il ait un vrai impact et assurer son bon fonctionnement, un composteur de quartier doit être visible et sur un passage le plus fréquenté possible. Un composteur invisible ne remplirait pas sa fonction pédagogique en donnant la chance aux passants de s’intéresser à la question des déchets. La perfection serait qu’il soit au centre géographique du quartier, sur un lieu passant ouvert tous les jours et à toutes heures, à distance raisonnable des habitations (suffisamment proche pour qu’il soit utilisé sans être sous les fenêtres des logements du quartier), sur un espace en terre, à l’ombre et proche d’un point d’eau : le fameux mouton à cinq pattes !.
- La peur du vandalisme a aussi été évoqué. Si le composteur rencontre des difficultés, notre organisation évoluera en conséquence. Nous appliquerons à ce titre la politique du carreau cassé / carreau remplacé. Malgré tout, ce point rejoint le suivant, nous avons décidé de prendre les choses en mains. Nous n’avons pas demandé la permission aux perturbateurs pour faire preuve d’initiative mais bien décidé d’imposer par notre action notre point de vue et notre vision du quartier.
- Pour finir, peu d’habitant, mais ils existent, ne veulent tout simplement pas d’un composteur n’y voyant aucun intérêt pédagogique, convivial, préventif pour la fréquentation du quartier et pour l’éducation sur la question des déchets. Nous avons décidé de ne pas tenir compte de leur opposition de principe. En effet, avec le seul argument qui est celui de l’immobilisme, notre quartier serait à l’abandon, l’association de quartier n’existerait pas et les nombreux problèmes déjà résolus qui nous concernent tous seraient toujours d’actualité. Bien entendu, nous ne désespérons pas de les faire changer d’avis en échangeant autour d’un verre au composteur !
Un composteur à l’abri du chêne du Parvis :
Pour répondre à l’ensemble des contraintes évoquées précédemment, il a été convenu de tester l’expérience d’un composteur de quartier au pied du chêne du Parvis.
Ce grand arbre est le seul vestige de ce qui fut autrefois un hippodrome puis un terrain vague. Contrairement aux autres espaces verts du parvis, la parcelle possède plusieurs mètres de terre de profondeur. L’arbre produit de l’ombre et se trouve à « proximité » de la fontaine Wallace du Parvis. Cet endroit est le lieu le plus éloigné des habitations mais reste proche d’un lieu fréquenté et passant. Il est accessible jour et nuit et permet d’être animé facilement grâce à la proximité du boulodrome. Le pied de l’arbre ne possède pas de plantes ni de verdure à cause de son accès qui a servi de tremplin pour les vélos du quartier. L’ouverture a été fermée depuis par des canisses que nous garderons. Voilà une occasion pour embellir par notre compost cet espace qui ne demande que ça !
Plus précisément, les 3 bacs du composteur seront placés sur la partie en terre face à la Seine à l’opposé du Boulodrome, à l’abri de l’arbre mais aussi des deux murets existants. Il servira, en plus des canisses, de barrière de protection à l’arbre. D’une hauteur de 1 m, les bacs dépasseront d’une vingtaine de centimètres les murets, restant invisibles pour les habitants les plus proches. Les habitants en hauteur apercevront peut-être, à l’opposé du parvis, le couvercle en bois des composteurs. Il n’est donc en vis à vis d’aucune habitation et à plus de 50 mètres du pied des immeubles. Même si il n’est pas sur le passage le plus fréquenté du quartier, cet endroit reste à proximité du boulodrome, du Carrefour City et, bientôt, du trajet vers le futur Leroy Merlin, nouveau poumon commercial du quartier.
Le visuel ci dessous respecte plus ou moins les proportions. Il faut savoir que la partie ouverte en terre, matérialisée par les canisses, fait 7 mètre de long, les murets de chaque côté font 80 cm de haut. Le composteur, constitué de trois bacs, fait 3 mètre de long sur 1 mètre de haut, chaque bac faisant 1 m3.
Pourquoi le composteur n’est-il pas dans le Grand Parc ?
Si le composteur se situait dans le Grand Parc celui-ci ne serait plus un composteur de quartier mais un composteur de ville. En effet, le Grand Parc est largement fréquenté par les autres quartiers et habitants limitrophes. L’idée de mettre le composteur dans le Grand Parc, compte tenu de l’espace et des atouts dont nous disposons sur le Parvis serait, il faut le dire, une façon d’éloigner, de cacher un projet sur lequel on veut bien être d'accord “à partir du moment où il est le plus loin possible de chez soi” (le fameux “not in my backyard”) au risque de compromettre le projet Le mieux étant finalement de ne rien faire...
Nous avons quand même étudié la possibilité du Grand Parc mais n’avons pu la retenir, pour les raisons suivantes :
- Le Grand Parc est composé de plusieurs parties. La zone face à la Serre, délimitée par les ponts et donnant sur les jardins et jeux pour enfants, skate parc, allée des chênes et espace de détente commun. La zone face à la Serre est déjà occupée par les jardins partagés (pas assez nombreux compte tenu de la demande) et par leurs propres composteurs déjà sur-utilisés. Il n’est pas possible et souhaitable de supprimer une des parcelles de ces jardins partagés pour notre projet.
- Les autres espaces du Grand Parc ne présentent pas d’espaces ombragés non utilisés par les promeneurs et pique niqueurs.
- Même si le Grand Parc est au centre géographique du quartier, il n’est pas un lieu central de passage n’étant pas sur le chemin de la plupart des habitants pour se rendre dans les commerces et au centre ville.
- Le Grand Parc en hiver ferme trop tôt, avant le retour des habitants du travail, le début de soirée étant un moment propice pourun moment qui pourrait être consacré soit à une ouverture aux utilisateurs ou une séance d’entretien.
- Placer malgré tout, le composteur dans une des deux zones disponibles du Grand Parc (grande prairie ou espace de jeux / skate parc) serait pour les deux associations responsables prendre aussi en charge la gestion des nombreux pique niqueurs (pas tous du quartier). Il serait trop tentant de déposer sa poubelle au pied du composteur, surtout si les poubelles sont pleines, avec l’espoir que celle-ci soit triée. Il y aura certainement des déchets déposés au pied de l’arbre que nous sommes prêt à assumer pour le bien du quartier, mais les utilisateurs du composteur ne sont pas prêt à assumer les déchets et le comportement inadapté de tous ceux qui fréquentent le Grand Parc.
- Du point de vue du vandalisme, un composteur dans le Grand Parc ne serait pas plus à l’abri que sur le Parvis. Malgré sa fermeture, Le Grand Parc est malheureusement fréquenté la nuit par des jeunes qui ne font pas que profiter de la fraîcheur du soir. Au contraire, le composteur au pied de l’arbre sera plus proche des habitants, sous la surveillance des caméras vidéos du quartier et permettra de réagir plus rapidement en cas d’incivilité.
C’est justement parce que les associations EducEcolo et Mon Voisin des Docks sont bien conscientes de la charge qui leur incombe, du défi qui les attend et du sérieux avec lequel elles ont monté ce projet, qu’elles ont décidé de ne pas pouvoir/vouloir assumer la responsabilité d’un composteur de ville dans le Grand Parc.
Néanmoins si une concertation inter-quartiers avec la ville, ou Plaine Commune dont l’une des responsabilités est de développer le compostage, décidait de mettre en place un composteur dans le Grand Parc, nous serions ravis de les faire bénéficier de notre travail et notre expérience.
Le planning de mise en place :
A l’issue de notre deuxième réunion publique et de la constitution d’un premier noyau dur d’une trentaine d’habitants des Docks volontaires pour gérer et utiliser le composteur, nous espérons pouvoir installer le composteur dès septembre-octobre 2018. Il nous faut d’ici là passer commande et réceptionner les bacs de compostage, les bioseaux, signer la convention avec la ville et Plaine Commune, mettre en place l’affichage, les plannings. Même si ce composteur de quartier n’est pas le premier de Saint-Ouen, nous souhaitons que ce test puisse servir à d’autres quartiers pour qu’ils puissent eux aussi connaître les joies du compostage. Nous profiterons de son ouverture officielle pour faire une petite fête près du composteur bien-sûr ! Si vous souhaitez nous rejoindre, vous pouvez vous inscrire en vous rendant sur le lien ci-dessous où un petit questionnaire vous attend.
Inscrivez-vous au composteur de quartier :
Si l’aventure vous intéresse vous pouvez dès maintenant vous inscrire en remplissant ce formulaire : https://goo.gl/forms/8VV6SkTQbQzcvZje2 A très vite !
Merci aux soutiens de la ville et en particulier à Monsieur Francis Vary adjoint à la Mairie pas encore pratiquant mais qui va sans doute le devenir ;o) et à Madame Bachelier pour son dynamisme, à Madame Komorowski responsable de la Serre pour ses précieuses informations, à Madame Philippot, Maître Composteur (on peut dire Maîtresse Composteuse ?) travaillant pour le Syctom pour avoir suivi l’ensemble du projet et pour son expertise. Merci à Monsieur Bouton et à Monsieur Gresenguet de Plaine Commune d’avoir pris le temps de nous rencontrer et de répondre à nos nombreuses questions. Merci au Syctom pour sa très bonne documentation et, pour finir merci à vous qui avez soutenu et encouragé le projet !
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