Je vous invite à donner un petit coup de main à nos voisins (éloignés) d’Emile Zola, qui se battent pour maintenir leur bibliothèque.
Lien de la pétition :
www.change.org/p/monsieur-patrick-braoue...%A0-saint-ouen-93400
Article du parisien qui explique la situation :
www.leparisien.fr/saint-ouen-93400/saint...-04-2016-5694765.php
« « Non à la fermeture ! » La banderole trône sur la façade de la bibliothèque Glarner, au cœur du quartier Emile-Zola, à Saint-Ouen. Il y a peu, les usagers ont eu vent d’un projet de fermeture de cet équipement ouvert depuis 1965. Inquiets, ils se sont constitués vendredi en collectif et ont lancé une pétition sur Internet* qui a déjà récolté plus de 250 signatures.
Les parents d’élèves des écoles Emile-Zola et Victor-Hugo ont également écrit à Patrick Braouezec (PC), le président de Plaine Commune, William Delannoy, le maire (UDI) de Saint-Ouen, et Bruno Leroux, le député (PS). « Le quartier Emile-Zola n’a pas de gymnase, pas de conservatoire, peu de commerces… La bibliothèque Glarner est le dernier lieu public, le dernier lien social, y compris pour les enfants des familles les plus en difficulté », martèlent-ils. Et de rappeler que l’équipement est situé au cœur d’un quartier miné par le trafic de drogue et classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP).
« Rien n’est décidé », tente de rassurer Patrick Braouezec, le président de l’agglomération (qui gère les médiathèques). Il confirme toutefois qu’une réflexion est en cours à Saint-Ouen, et plus largement dans toutes les villes de l’agglomération : « Les élus réclament une plus grande amplitude horaire, notamment en soirée et le dimanche. Plusieurs pistes sont à l’étude pour répondre à ces attentes dans un contexte budgétaire serré. »
Dans un courriel envoyé aux parents d’élèves, la directrice de cabinet de Patrick Braouezec évoque la possibilité de maintenir à Saint-Ouen, en cas de fermeture du site de Glarner, une activité de proximité « par d’autres moyens : partenariats, actions hors les murs, notamment avec les écoles ».
Seule certitude : « Compte tenu de la baisse des subventions, si nous conservons la bibliothèque Glarner, nous ne pourrons pas ouvrir davantage en centre-ville. C’est un choix que nous ferons avec le maire. » Interpellé, ce dernier indique avoir entendu la position des usagers : « Je comprends l’utilité d’un tel équipement de proximité et je défendrai son maintien, coûte que coûte. » »